du 21 juin 2001 au 31 juillet 2001
Peintre, dessinateur, illustrateur, Wolff a choisi le pastel à l’huile comme moyen d’expression. Il choisit le plus souvent ses sujets en se référant à la vie quotidienne transformant avec humour la réalité en un jeu poétique.
…sous ses doigts, le moindre objet perd sa signification, cela lui permet d’en acquérir aussitôt une autre. Patrick Wolff déforme tout ce qu’il touche… Incapable de voir les choses comme tout le monde, pour un peu il nous obligerait à les voir comme il peint… en un mot, on croit rêver. Didier Martin, écrivain.
Une saga du quotidien dérisoire, à mi-chemin entre l’humour et le désespoir. Jean-Louis Ferrier, critique d’art.
Le petit monde de Patrick Wolff est parfaitement incongru. Miné de l’intérieur, il entraîne le public à un léger vertige. Brigitte Paulino-Netto, critique.
Il est des artistes qui ressassent leurs révoltes, leurs obsessions. Patrick Wolff témoigne plus simplement de sa quotidienneté. Le temps qui passe. Une petite musique implacable et éphémère. Walter Lewino, journaliste.
Ce qui empêche les dessins les plus acides de Patrick Wolff de tomber dans la férocité la plus totale, c’est la délicatesse. Yann Moulier.
« Chez lui il y a de l’humour, de l’invention, de la fantaisie, un jeu immatériel de la matière, une écriture amusée de la vie. Car c’est là je crois, la nouveauté, dans son oeuvre : elle aborde magnifiquement le monde tranquille des objets. Wolff les décrit sur le mode de la perception, de la fascination tactile, transcrivant par leur toucher leur forme interne, leur forme intime. Wolff dit que la vie est l’aboutissement de mille morts, de mille vies, qu’elle se construit, à travers le temps, en profondeur, malgré l’effrayante certitude de la fin ».Revue de l’ENA.
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