…Mes photos, au début, je les développais. Avec Leica c’était facile, on avait de petites boîtes dans lesquelles on mettait, un litre de révélateur, un peu de fixatif, on mélangeait. Mais après, j’ai plus eu de temps, et j’ai laissé développer mes photos, ce qui est un tort. Brassaï, c’était magnifique quand il tirait : ses temps de pose c’étaient des cigarettes : les Elégantes, les Gitanes, les Boyards. Il faisait ce qu’aucun collaborateur n’aurait pu faire. Si j’avais fait de la photo d’un point de vue professionnel, probablement, j’aurais continué…
Alexandre Trauner, propos receuillis par Carole Naggar en 1986.
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